Protéomique analytique et fonctionnelle

La protéine A, la protéine G et la protéine L sont des protéines recombinantes natives d’origine microbienne ayant une grande affinité pour les immunoglobulines des mammifères. Elles sont fixées sur les billes de sépharose (polymère d’agarose) pour précipiter des complexes protéiques dans la technique d’immunoprécipitation.  

Petite protéine de 66 kD extraite du sérum bovin où elle est présente à environ 60%. Elle est fréquemment utilisée dans les applications biologiques en raison de sa grande stabilité et de sa faible interférence avec les activités biologiques ex: l’immunochimie, le western blot, l’ELISA dans lesquels elle sert de réactif de blocage des sites d’interactions non spécifiques. 

Utilisée également dans les préparation des courbes d’étalonnage pour le dosage des concentrations en protéines totales. 

Appelé aussi plasmide, c’est une séquence d’ADN destinée à être transférée dans une cellule. Elle contient le gène d’intérêt, la séquence promotrice régulatrice indispensable pour son expression et un gène rapporteur.

Technique de caractérisation individuelle quantitative et qualitative à grande vitesse d’un grand nombre de cellules en suspension. Employé par exemple lors de l’étude de l’expression d’une protéine par marquage immunofluorescent.  Le cytométre va quantifier l’intensité de fluorescence émise par les cellules de manière individuelle en comptant le nombre d’événements (cellules).

Les physicien français et polonais Francis Perrin et Alexandre Jablonski ont mis au point un diagramme qui représente les états électroniques d’une molécule et les transitions entre ces états ainsi que le retour à l’équilibre par emission de fluorescence ou de phosphorescence après l’absorption de l’énergie d’un rayonnement incident. 

Appelé aussi déterminant antigénique. C’est une molécule ou partie d’une molécule (Ag) qui peut être reconnu par un paratope (partie variable d’un Ac ou d’un récepteur membranaire) , LT ou LB. 

Substance permettant de marquer des molécules ou des éléments cellulaires pour les rendre fluorescents et donc détectables suite à l’excitation par un rayonnement incident. Le fluorochrome va absorber l’énergie du rayonnement incident d’une longueur d’onde  λ1 et émettre à son tour un rayonnement à une longueur d’onde λ2. En biochimie, les fluorochromes sont souvent conjugués aux Ac utilisés pour le marquage immunofluorescent.  Les fluorochromes les plus communément utilisés en biologie sont Alexa et FITC.

C’est un gène qui est intégré dans une construction génétique, il est mis sous control du promoteur du gène d’intérêt. Son produit peut être observé en laboratoire (fluorescence, activité enzymatique détectable…). Il permet de confirmer l’expression du gène d’intérêt dans la cellule transfectée. Ex: le gène Leu dans le double hybride nous permet de confirmer la transfection et l’expression de la protéine recombinante (A-DLA) en cultivant les levures dans un milieu de culture dépourvu de leucine.

Qui provient du croisement de variétés ou espèces différentes. En génie génétique, les protéines hybrides ou protéines de fusion sont des protéines artificielles obtenues par la combinaison de deux protéines ou plus ou une partie de protéine. 

Utilisé dans la technique du double hybride pour les deux constructions génétiques qui permettent de fusionner les protéines d’intérêt A et B aux deux domaines du facteur de transcription DLA et DA. 

Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation qui veut dire, amplification de la lumière par emission stimulée de radiation. C’est un système photonique basé sur la production de rayonnements lumineux cohérents (en phase) dans l’espace et dans le temps (variant de la même façon= synchronisés) reposant sur un processus d’émission stimulée. C’est pourquoi le laser est appelé aussi, lumière cohérente.